Nous venons sur MCi Afrique les propos outrageux de cet ancien député qui pense que nous avons mal fait en ayant pitié, de la tristesse quand une âme tombe au Bénin. Pour lui, les gens meurent par milliers au Nigeria, au Niger, au Burkina Faso, au Mali, en Ukraine et ailleurs, donc si on tue une ou deux personnes, ce n’est pas encore grave. À analyser sa réflexion, nos frères et sœurs qui tombent sous les balles des djihadistes, il n’y a encore pas péril en la demeure. Puisque à côté de nous, les gens meurent. Si on voit de près, les tueries qui ont lieu pendant les élections législatives de 2019, les présidentielles de 2021, ce n’est pas encore un mal, car les gens meurent ailleurs. Si la paix est compromise les temps à venir, ce n’est pas encore grave, car cela se fait ailleurs. Ce sont les choses que nous comprenons du message de l’homme. Il nous dit ce qui nous dit que c’est le douanier qui a tiré ? Un douanier a tiré ou les contrebandiers ont tiré, ce que nous savons, il y a la mort.
Et quand une tête tombe, l’autre sent la fraîcheur, dit un adage de chez nous. Loin d’être avocat du diable, est-ce normal de pourchasser des gens qui n’ont pas ouvert le feu lors de leur interprétation quand ils sont en fuite ? C’est la marchandise que cherche le douanier ou la personne forcément ? Même si les deux sont importantes, est-ce que c’est le corps du contrebandier qu’on veut ou lui-même pour le faire comparaître ? Que Dieu sauve le Bénin, car ces propos d’un homme politique soutenant la rupture montrent clairement que la plaie est très profonde. Ce qui convient de souligner ici en fin de compte c’est l’importance de la conscience humaine dans la prise de décision et la moralité, que l’on soit député ou non. La conscience joue un rôle central dans la manière dont chaque individu comprend sa propre moralité et ses actions. Les législateurs et ceux qui votent des lois morales doivent reconnaître et respecter la dignité humaine. Cela signifie qu’il y a des lois morales qui ne doivent pas être imposées de manière arbitraire, mais plutôt élaborées de manière à permettre aux individus de suivre leur propre conscience tout en respectant les normes éthiques de la société.
Il est également important de faire la distinction entre la conscience, qui est la voix intérieure de la moralité, et les opinions personnelles ou les sentiments individuels. La conscience est souvent perçue comme une boussole morale qui guide les actions d’une personne en fonction de ce qu’elle considère comme juste et éthique. Dans les moments difficiles ou face à des situations moralement complexes, la conscience joue un rôle crucial en aidant l’individu à prendre des décisions éthiques et à agir en conséquence. Cela implique de reconnaître que personne, y compris un député ou une personne en position d’autorité, n’est omnipotent, mais que la voix de la conscience doit être respectée et écoutée, en particulier lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres et du bien-être de la société dans son ensemble. C’est cette philosophie de la vie qui manque à notre député.