Mag-Afriksurseine-Mars-2024

PAPILLON CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE 2025

Le premier prétendant à la présidence du Cameroun s’est exprimé. Son nom résonne comme une mélodie de ses chansons : Papillon Mouta Nguigna. Ce chanteur de renom, prêt à embrasser le destin national en cette période de tourmente politique, se dévoile depuis quelques jours par une vidéo devenue virale sur la toile. Dans sa voiture, il entonne ses succès, des boucles d’oreilles brillantes et des lunettes de soleil masquant ses yeux vieillis, ses doigts ornés d’anneaux scintillants.

En tenue des Lions Indomptables, il prône la paix qui seront son leitmotive au cœur de sa prochaine  campagne présidentielle et dispense des conseils marqués  de noblesse, qui reflète sa volonté de guider son peuple. Se proclamant l’enfant du peuple, Papillon annonce qu’il dévoilera bientôt son programme politique. Dans un français coloré par ses onomatopées , il affirme que son heure est venue. Après avoir conquis la musique, il se tourne vers la politique, convaincu que son art, qui unit les communautés et célèbre la diversité, peut toucher les âmes déçues par les politiciens traditionnels. Il n’a pas de parti, mais des partisans fidèles, prêts à mener la campagne à ses côtés.

Chacun saura avec qui il gouvernera en cas de victoire. Il appelle tous les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales, promettant une victoire dans la paix. Premier candidat à prôner la paix pour cette élection, il invite ses concurrents âgés à se retirer dignement, tout en reconnaissant la dévotion de Paul Biya pour le pays. Papillon, artiste souvent controversé, fait son entrée sur la scène politique avec éclat, passant de musicien de l’instant à politicien audacieux. Sa démarche fait de lui désormais l’artisan de paix, comme pour dire : « Heureux les artisans de la paix, car ils seront appelés fils de Dieu. » Chaque élection présidentielle apporte son lot de surprises. Attendons 2025 pour voir si le maréchal se révélera être un candidat sérieux ou s’il rejoindra les rangs des figures éphémères telles que Gustave Essaka, Jean de Dieu Momo, Jean Njeuga, ou Anta Gassagai. Certains de ces noms sont devenus des figures de farce, tandis que d’autres ont fini ministres, dépourvus de boucles d’oreilles.

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