Mag-Afriksurseine-Mars-2024

MAURICE KAMTO : PRESIDENT

Le Cameroun est actuellement le pays le plus malade d’Afrique centrale. Il est  morcelé et en lambeaux. Partout il n’y a que des malades. Tout ce qui se passe dans notre pays va à l’encontre de tout projet de société : querelles, accidents, orages, pillages, folies. On pouvait accepter la pauvreté, mais pas cette misère morale. Le Cameroun est malade. Malade d’une fatigue de route, comme un aveugle dans la nuit qui fuirait un incendie, et qui se dirige vers le feu. Le Cameroun est malade dans sa société, son économie est fragmentée, éclatée comme par une bombe. Il  est atteint dans son  cœur. Il est  malade et très malade, sa terre souffre. Un mal qui ronge  ses os. Il ne peut plus courir, car il n’est plus compétitif.

Chacun de nous se lève tous les matins et voit son déclin. Toutes les hautes personnalités, qu’elles soient du Cameroun ou d’ailleurs, se plaignent en silence mais se taisent comme si elles avaient la bouche cousue. Le pessimisme a même atteint le médecin qui injecte un malade à l’hôpital, sachant qu’il ne se relèvera pas. Tous ses enfants sont loin et  partis pour toujours. Les grands pays ont soif de nos enfants et ils les prennent tous les jours, car ils savent que ceux-ci sont  les meilleurs. Le Cameroun a perdu sa paix légendaire. Il connaît un trouble psychique, la folie s’est emparée de ses enfants, les médias ne sont plus écoutés, les intellectuels et les artistes sont abandonnés, des enfants sont perdus, notre code de conduite est brûlé. Le Cameroun souffre.

Le Cameroun est devenu un tigre en papier, qui répète  chaque jour les mêmes mots. Les observateurs de la vie politique camerounaise ne peuvent plus prévoir l’avenir, sauf avec l’arrivée d’un Maurice Kamto. Homme intègre, dévoué du premier au dernier jour, professeur émérite, qui connaît ce pays par cœur, il peut nous sauver dans ce diagnostic alarmant. On ne peut plus dire qu’il y a quelque chose de mûri ou de réfléchi dans notre pays.

La force du droit, qui était au moins symbolique, n’est plus efficace. Les institutions sont à plat, le pays est, comme disait Maurice Kamto, en déliquescence. Mais qu’est-ce qu’on voit ? Des malades comme des boxeurs sur un ring, assis ou debout, en train de toujours crier victoire. Les villes sont dévastées par la famine, au Cameroun les gens ont faim, les paysans, qu’on pouvait tromper autrefois pour obtenir leur vote, ont compris le jeu. Pour les citadins, leur niveau de vie baisse indubitablement.

C’est la raison pour laquelle ils souhaitent voir un nouveau visage. Un autre homme qui saura faire le tri pour ouvrir le passage à une nouvelle génération. Kamto est le mieux placé. Kamto est la providence que nous devons souhaiter. Pourquoi ? Parce qu’il a travaillé avec ce pouvoir et il les connaît bien. Il connaît notre histoire, il s’est battu pour ce pays, il a fait de la prison, il a appris à vivre avec les injustices, il a vu les misères. Kamto sera président. Maurice Kamto est le seul  qu’il faut pour délivrer  ce pays.

Si je le considère comme l’homme providentiel, c’est parce qu’il peut reconstruire notre idéal, retrouver notre vitalité reconnue à travers le monde, notre mythe unique en nous et surtout notre espoir. C’est  une invocation que nous faisons aujourd’hui, il a sauvé ce pays. Il connaît son histoire. Nous sommes dans un moment de crise assez exceptionnel. Sa posture est celle d’un sauveur. Le Cameroun actuel est un pays qui attend des réponses à ses questions, Maurice Kamto a la réponse à une situation de crise aussi profonde.

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