Hier soir, la CRTV a mis en lumière la carrière de Sam Mbendé après le journal de 20h30. Le reportage a dévoilé un parcours marqué par des influences musicales familiales profondes, notamment son lien avec Néllé Eyoum, pionnier du makossa, et une grand-mère cantatrice qui chantait les oraisons funèbres dans les veillées. C’est à Bertoua « Beyrouth », au lycée classique de cette ville que Sam a côtoyé des musiciens qui ont marqué l’histoire, comme la famille Marigo et Sabbal Lecco qui était un grand bassiste au départ avant de devenir batteur.
En Europe, il poursuit des études supérieures et se spécialise dans le droit d’auteur, profession qu’il embrasse tout en restant profondément connecté à la musique. Son héritage familial et son environnement l’ont naturellement orienté vers une carrière musicale riche et variée. Ce qui lui fera propulser bons nombres de jeunes talents. Sam Mbendé, à la fois juriste et artiste, illustre comment la passion et le professionnalisme peuvent se conjuguer harmonieusement.
Dans cette interview, il souligne l’importance des liens familiaux et amicaux dans son parcours et exprime un profond respect pour ses mentors et collègues. Sa contribution au monde de la musique, notamment par la formation de jeunes talents comme nous l’avons dit plus haut et son engagement pour les droits des artistes, met en évidence sa volonté d’apporter une pierre à l’édifice. On voit bien que la vie de Sam Mbendé, est dédiée à sa famille musicale et guidée par sa foi, cette vie est le reflet de ses valeurs et son intégrité.
Nous parlons d’un homme dont l’écho profond de la musique résonne en lui. Il n’a pas manqué de dire qu’il a été bercé par les harmonies des grands de la musique, tels que Ebanda Manfred et Barga Soukouss, Atebass témoins de son héritage vibrant. Sam parle comme un romancier, désireux de tisser un hommage éternel à sa famille, berceau du créateur du Makossa dont il est un peu comme le détenteur de l’essence artistique.
Sam chérit les liens amicaux forgés dans l’innocence de l’enfance, ces amis sont ceux de l’enfance qu’il n’a jamais remplacés ; car dans le cœur de l’artiste, la loyauté et l’amour transcendent le temps. Il avance sur le chemin de la vie avec une sérénité angélique, convaincu que les véritables adversités naissent souvent de l’incompréhension et de l’ignorance des proches, plutôt que de l’hostilité du monde extérieur. Sa vie, une symphonie dédiée à la fraternité entre sa vocation d’artiste et son existence personnelle, se révèle être une toile où chaque geste rappelle l’histoire d’un mentor, d’un protégé, d’un mélomane.
Parmi les artistes qu’il a formés, il faut se rappeler d’Alexia Chikida et Tatiana, dont les voix ont résonné dans le cœur des Camerounais, et le groupe Macase, tous portés par l’étoile de Sam qui se positionne comme un capitaine d’un navire qui embarque et qui mène vers les rives ensoleillés. Sam, autrefois a dirigé la Socinada, il n’éprouvait qu’une seule ambition, la reconnaissance et la dignité des artistes, élevant leur statut telles des colonnes dans le temple de la musique. Sa démarche n’a jamais été facile. mais comme à ses côtés, il y a une muse, sa femme, il y puise toute sa force pour une vie belle. Ainsi, la vie de Sam Mbendé se dévoile comme une ode à l’amour sous toutes ses formes, un récit romantique où chaque chapitre célèbre la beauté intemporelle de l’âme humaine, tissée dans les accords d’une symphonie éternelle qu’est la musique.