PAR HERMINE MOUTO
Né il y a 35 ans à Douala, Papy Anza est un talent brut, façonné par la passion et l’ambition des champs doux. Malgré l’accent mis par ses parents sur ses études – il obtient une licence en biochimie dans le sud-ouest -, son cœur bat au rythme de la musique. Avec un ami, il donne naissance au groupe Jemea Band et plonge corps et âme dans le monde de la musique. Des nuits passées à arpenter les cabarets de la ville aux performances enivrantes dans divers espaces culturels, Papy Anza impose son style, une invitation à la musique raffinée où le son et la mélodie prennent une place prépondérante. Les profondeurs de l’esprit musical du Cameroun, berceau de talents et d’innovations, inspire cet artiste dont la musique traverse les frontières. Papy Anza anime sans relâche les soirées, captive sur scène surtout lorsqu’il a devant lui un public passionné. Avec des créations telles que Nakwa ou Nyango Nyango, il laisse une empreinte indélébile dans le paysage artistique africain.
Loué comme le chantre du renouveau folklorique, il explore avec talent les complexités de l’âme humaine à travers ses mélodies, tel un peintre qui laisse son empreinte sur la toile de la musique. De ses voyages à travers le Cameroun à son rayonnement mondial, Papy Anza façonne des chansons qui témoignent de son voyage intérieur, laissant derrière lui un héritage musical à explorer. Par sa composition et sa maîtrise subtile de la guitare, Papy Anza crée une expérience immersive dans ses concerts, brouillant habilement les frontières entre réalité et artifice à travers ses chansons. En tant que figure majeure du surréalisme et de l’art abstrait, il a profondément influencé la jeunesse avec son approche artistique singulière, qui laisse des sonorités à chacun de ses passages sur un plateau. À travers ses chansons, il explore les thèmes de l’amour, de la souffrance et des défis de la vie, de l’espoir touchant les cœurs et les esprits dans la détresse. Des commentaires tels que ceux d’une internaute après avoir visionné le clip de Meesanedi ne font que confirmer le génie artistique de Papy Anza.
« Comment se fait-il que je ne te connaisse pas ? Je découvre ton nom dans un commentaire fait sur la page de Diana Bouli que je découvre aussi à peine, et je me dis : je vais voir qui est ce Papy Anza. J’ai parcouru toutes tes chansons et celle-ci m’a transporté. Tu es formidable, que Dieu te bénisse, ton talent est ouf », ou encore ce commentaire qui en dit long :
« J’ai eu la chance de discuter avec cette pépite un soir au Sénat à 1h du matin. C’était presque la fermeture, j’étais vraiment mal ce soir-là, je perdais espoir à la vie, je voulais me saouler et juste tout laisser tomber. Il était assis au bar, je l’ai salué, je lui ai témoigné mon admiration et combien j’adorais cette chanson sans en connaître la raison. Mais à chaque fois que j’écoutais Meesanedi, ça me redonnait de l’espoir. On a discuté, ce Monsieur et moi. Il m’a écouté avec attention parce que je me suis confié à lui, je pleurais comme une madeleine.
Il m’a écouté, je lui ai demandé en gros ce que signifiait cette chanson. Il m’a répondu avec douceur et conviction que : cette chanson signifie tout simplement que ne perds jamais espoir en la vie car elle te réserve de belles surprises, peu importe la durée de la nuit, le jour finira par se lever. Et depuis ce jour, j’ai décidé de sourire à la vie malgré les hauts et les bas, tout finira par s’arranger. Merci encore, Monsieur Papy Anza, pour ces paroles, car grâce à cela je souris de nouveau à la vie et je suis rayonnante de bonheur, car notre propre bonheur ne viendra jamais de personne d’autre que nous. Soyez béni. »
Eh oui… C’est l’art, il faut que cela touche, les cœurs et les esprits.