Mag-Afriksurseine-Mars-2024

Eto’o le dictateur!

Eto'o le dictateur

Brouille entre Samuel Eto’o , président de la FECAFOOT  et son « ancien » ami Justin Tagou de Bamboutos FC de Mbouda.  L’affaire en question, mettant en scène Samuel Eto’o, ancienne star du football et l’actuel promoteur de médias, Justin Tagou, président de Bamboutos de Mbouda, sur qui devrait présenter les excuses à l’autre met en évidence des désaccords profonds au sein de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Il est indéniable que l’annonce de l’inéligibilité de Bamboutos de Mbouda pour la Coupe Africaine a été un coup dur pour le club. La Commission d’Octroi des Licences aux clubs, un organe reconnu par la Fecafoot, a pris cette décision au grand désarroi de l’équipe. Bamboutos de Mbouda a par la suite fait appel de cette décision, mais malheureusement, la commission a rejeté cet appel, selon des sources bien informées.

Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est la demande de Samuel Eto’o pour que Justin Tagou lui présente des excuses, condition sine qu’a non pour que Bamboutos puisse jouir d’une place en Coupe Africaine de club. Toutefois, il semble que Tagou refuse catégoriquement de s’excuser, considérant que c’est plutôt Samuel Eto’o qui doit des excuses à plusieurs acteurs du football local. Tagou estime que la Fecafoot n’est pas la propriété privée d’Eto’o et qu’il doit agir avec prudence et équité.

Cette situation reflète les tensions qui existent au sein du football camerounais, où des intérêts contradictoires et des rivalités personnelles peuvent entraver le progrès du sport. Alors que Samuel Eto’o, en tant que figure de proue du football camerounais, tente d’imposer sa vision et ses exigences, Tagou rejette cette prétention et défend les intérêts de son club et des autres acteurs du football local.

Il est important de souligner que le différend entre Eto’o et Tagou ne devrait pas éclipser l’objectif ultime de tous les acteurs du football camerounais, à savoir le développement et la promotion du sport dans le pays. Les querelles personnelles et les conflits d’ego ne doivent pas primer sur l’intérêt commun.

Dans cet esprit, il est essentiel que les principales parties prenantes du football camerounais, y compris la Fecafoot, Samuel Eto’o et Justin Tagou, cherchent à s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre leurs divergences. Les intérêts du football camerounais doivent être placés au-dessus de toutes les autres considérations.

Il convient également de noter que ce différend révèle la nécessité d’une réforme plus large des instances de gouvernance du football camerounais. Cette affaire soulève des questions sur la transparence et l’équité dans le processus de prise de décision au sein de la Fecafoot et de ses organes affiliés. Il est crucial de garantir que de telles décisions soient prises de manière impartiale et fondée sur des critères objectifs, afin de préserver l’intégrité du football camerounais.

En conclusion, le différend entre Samuel Eto’o et Justin Tagou ne doit pas être perçu comme une simple querelle personnelle, mais comme un reflet des défis plus larges auxquels le football camerounais est confronté. Il est grand temps de mettre de côté les intérêts personnels et de se concentrer sur l’unité et le développement du sport. Une réforme de la gouvernance du football camerounais et un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour surmonter ces défis et permettre au football camerounais de prospérer.

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